samedi 22 août 2015

Un peu de nostalgie sur l’élevage du chardonneret a la ville de Beja

Tout a commencé à l’âge de 5 et 6 ans ou je trouve mon père s’occupant chaque jour d’une cage en bois et un petit oiseau avec un masque rouge et des ailes jaunes soit lui changeant l’eau et la nourriture soit en l’accrochant à la véranda (c’était l’image gravée dans la mémoire de ma petite enfance jusqu'à maintenant).

Apres, arrive les années avec les gamins du « Houma » comme on dit a la tunisienne, ou chacun avait son propre oiseau et petite cage « guabita » et on allait a la chasse avec parfois la glue ou les petits filets c’était toujours aux vacances d’été « je regrette de l’avouer » mais le chardonneret était tellement répandu chez nous dans les années 80 et 90 qu’on pensait jamais a son extinction.

C’était comme ça toutes les années, tout les mois et  tous les jours, et c’était devenu un sport dans notre ville ou tu vois les gens se promenant avec les guabita et leurs chardonneret partout, et d’ailleurs c’était rare qu’une maison ou une famille bejaoise ne possédait pas au moins un chardonneret, et n’en parlons plus du souk ou touts les vendeurs et boutiques accrochaient un chardonneret ou deux.

Quand a nous comme gamins à l’âge de 10 ou 12 ans on faisait des collections du meilleur sujet et on faisait des petits concours non officiels bien sur, entre nous, pour designer qui a le meilleur chardonneret du « Houma » en chant et en Gabarit, bien sur sans aucune récompense ,sauf le respect du propriétaire du meilleur sujet comme étant un grand éleveur J

par la suite on côtoyait peu a peu les grands et anciens éleveurs pour s’imprégner de leur expériences et on écoutait leur histoires avec le chardonneret dans les années 50 ,60 et 70.
Il nous racontait l’histoire du torka en Tunisie a l’époque des maltais et des espagnol du tunisie et même du bey et la spécificité du torka de chaque région.


Bref toutes ces histoires et événement qui s’étalaient sur plus de 30 ans de ma vie me restaient gravé dans la mémoire jusqu'à maintenant, on dirait que c’était hier, et je suis sur que chaque lecteur de cet article se voit une partie ou autre de sa vie dans ces histoires.


bechir

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